Carte d'identité
- Capitale : Lima (environ 8,4 millions d'habitants).
- Superficie : 1 285 216 km².
- Population : 29,9 millions d'habitants (estimation 2012).
- Densité : 23 hab./km² (en France, 113 hab./km²).
- Croissance démographique : 1 % par an (contre 0,55 % en France).
- Densité : 23 hab./km² (en France, 113 hab./km²).
- Espérance de vie : 72 ans.
- Langues : espagnol et quechua (officielles), aymara et 12 autres
langues amazoniennes.
- Monnaie : le nuevo sol.
- Régime : République constitutionnelle.
- Chef de l'État : Ollanta Humala Tasso (nationaliste de gauche), depuis
juillet 2011.
- Revenu annuel par habitant : 10 240 US$.
- Point le plus élevé : le glacier Huascarán, à 6 768 m d'altitude.
- Indice de développement humain : 0,741. 77e sur 187 pays.
- Sites inscrits au Patrimoine de l'Unesco : le sanctuaire historique du
Machu Picchu (1983), la ville de Cuzco (1983), le parc national de
Huascarán (1985), le site archéologique de Chavín (1985), la zone
archéologique de Chan Chan (1986), déclarée « en péril », le centre
historique de Lima (1988 et 1991), les lignes et géoglyphes de Nazca
(1994) et le centre historique de la ville d'Arequipa (2000). Trois
autres sites sont inscrits : le parc national de Manú (1987), le parc
national río Abiseo (1990 et 1992) et la ville sacrée de Caral-Supe
(2009). Économie
Premier producteur au monde d’argent, deuxième pour le zinc et le
cuivre, troisième pour l’étain et sixième pour l’or, le Pérou vit avant
tout de la richesse de son sous-sol. À elle seule, l’extraction
minière représente 60 % des exportations du pays, pour un
montant record de 28 milliards de dollars en 2011.
C’est d’abord le retour à la paix civile, à la fin des années 1990, qui
a permis la montée en puissance du secteur minier, puisque la guérilla
du Sentier lumineux opérait surtout dans les Andes, territoires les plus
riches en minerais. Les investissements étrangers dans les
mines ne cessent de croître.
C’est donc le boom minier qui tire
l’économie du Pérou, associé aux autres secteurs porteurs du pays : le
tourisme, l’agriculture
(premier exportateur mondial de café bio, deuxième pour le cacao bio),
et surtout la pêche et les activités halieutiques
en général, la mer du Pérou étant l’une des plus riches du monde en
plancton et en poissons. De quoi afficher 12 ans de croissance
ininterrompue et une inflation maîtrisée (autour de 3 %), faire émerger
une classe moyenne importante, et réduire fortement la pauvreté.
Pourtant, l’élection en 2011 du nationaliste de gauche
Ollanta Humala avait fait craindre le pire aux marchés
financiers, la bourse de Lima enregistrant même sa plus forte chute
depuis sa création à l’annonce du résultat. Mais celle-ci a vite repris
des couleurs. Certes, le président a réussi à négocier la mise en place
d’un impôt minier. Mais il a surtout rapidement rassuré les milieux
économiques, en maintenant les mêmes hommes aux postes clés et en
poursuivant la même politique libérale que son
prédécesseur, mâtinée de quelques réformes sociales.
L’explosion de l’activité minière met sous
pression des zones traditionnellement tournées vers l’agriculture, dont
les habitants s’opposent vivement à l’ouverture de nouvelles
exploitations, craignant une détérioration de
l’environnement naturel. De plus, il reste encore beaucoup
de chemin à parcourir pour réduire l’extrême pauvreté
|
|